Le Collège international de philosophie est une association loi 1901 fondée en 1983 par la volonté de l’Etat et de grands philosophes français Jacques Derrida, Dominique Lecourt, Jean-Pierre Faye et François Châtelet. D’où sa structure singulière : ce n’est pas une université, mais une association parrainée et financée essentiellement par le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le Collège répond à de grands enjeux philosophiques et politiques : décloisonnement et cohésion de notre société, démocratisation de la pensée, rayonnement de la culture française. Institution unique en son genre, internationale, interdisciplinaire, il est fondé sur le bénévolat de ses cinquante directeurs de programme français et étrangers. Le monde entier s’en étonne, le connaît et le reconnaît.
Sa dotation publique, en constante diminution (240 000 Euros en 2013 – par comparaison, une université parisienne reçoit en moyenne 240 millions d’Euros), sert essentiellement à payer les quatre salaires de son équipe administrative. Pour la première fois depuis trente en un ans, elle est en passe de ne plus être versée.
Les transformations des règles de comptabilité publique ont conduit le Collège à s’associer à la Communauté d’Universités qui lui convenait le mieux, l’Université Paris Lumières. Mais les postes promis pour le Collège au sein de cette Université n’ont pas été débloqués.
Si aucune solution n’est trouvée, le Collège devra se déclarer en cessation de paiements le 5 novembre prochain.
Ce serait une catastrophe pour la pensée française dont on mesure mal la portée.
Il reste vingt jours pour empêcher cette mort inacceptable.
Le Collège répond à de grands enjeux philosophiques et politiques : décloisonnement et cohésion de notre société, démocratisation de la pensée, rayonnement de la culture française. Institution unique en son genre, internationale, interdisciplinaire, il est fondé sur le bénévolat de ses cinquante directeurs de programme français et étrangers. Le monde entier s’en étonne, le connaît et le reconnaît.
Sa dotation publique, en constante diminution (240 000 Euros en 2013 – par comparaison, une université parisienne reçoit en moyenne 240 millions d’Euros), sert essentiellement à payer les quatre salaires de son équipe administrative. Pour la première fois depuis trente en un ans, elle est en passe de ne plus être versée.
Les transformations des règles de comptabilité publique ont conduit le Collège à s’associer à la Communauté d’Universités qui lui convenait le mieux, l’Université Paris Lumières. Mais les postes promis pour le Collège au sein de cette Université n’ont pas été débloqués.
Si aucune solution n’est trouvée, le Collège devra se déclarer en cessation de paiements le 5 novembre prochain.
Ce serait une catastrophe pour la pensée française dont on mesure mal la portée.
Il reste vingt jours pour empêcher cette mort inacceptable.